Mystères Joyeux

L'Annonciation

« Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras en ton sein et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. » Luc 1, 30-32.

 

L'ange Gabriel est envoyé par Dieu auprès de la Vierge Marie. Il lui demande si elle accepte de devenir la mère du Fils de Dieu. Marie dit sa disponibilité à la Parole de Dieu en indiquant qu'elle se met au service : « Voici la servante du Seigneur ».

  • Aimons cette vie toute cachée en Dieu avec Jésus. Il a promis de faire sa demeure en nous à condition de lui ouvrir notre cœur. B 7 a.
  •  Vivre la vie de Marie dans son Ecce, dans son Fiat d'amour et dans son Magnificat, acte d'amour le plus parfait possible. Servantes inutiles, sans Dieu, nous ne pouvons rien ; nous sommes sur terre, pour l'aimer et le servir humblement et par amour, comme la flamme d'un cierge qui brûle en silence pour la gloire de Dieu. B 7 b 243.
  • Comme Elle, soyons dans un sentiment de notre néant, de notre petitesse acceptée, et reconnue, ne trouvant rien en soi, mais recevant tout. Il faut que cette conviction soir profonde. Il faut qu'elle soit réelle, alors la très Sainte Vierge sera la puissance de notre impuissance. Notre Seigneur a voulu que Marie soit la divine coopératrice de son œuvre de Rédemption. Or, Mes chères Sœurs, nous, les petits atomes et néant que nous sommes, ne le laissons pas en dehors de notre œuvre de sanctification. B 13 c. Fête de l'Annonciation.

La Visitation

« Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! » Luc 1,42.

 

Marie a appris par Gabriel que sa vielle cousine Elisabeth est enceinte, malgré sa stérilité et son âge avancé. Marie va chez elle qui l'accueille avec bonheur. Marie reste à son service pendant trois mois. Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.

  • Comme Marie, aimons notre prochain en l'aidant par la prière et l'exemple par les services que nous pouvons lui rendre. Notre perfection c'est l'humilité que nous devons acquérir. Dieu est charité. C'est au Ciel seulement que nous comprendrons toute l'étendue de notre dette envers le Seigneur et à l'égard des âmes qui par leurs exemples nous stimulent à mieux aimer Dieu. B7 G 352
  • Pensons à ce Magnificat de Marie qui exalte les âmes simples dans l'humilité et la foi pour être plus disponibles aux desseins de Dieu. B 7 f.
  • Nous pouvons donner par notre charité et par notre dévouement des trésors aux âmes qui nous entourent, et nous approchent. B 13 a.

La Naissance de Jésus

Les bergers se dirent les uns aux autres : « Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils s'y rendirent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans une mangeoire. Luc 2, 15-16.

 

Joseph et Marie doivent aller se faire recenser à Bethléem et vient le temps où Marie doit accoucher. Elle se retire à l'écart, met au monde son enfant et le place dans la mangeoire. Jésus, le Fils de Dieu, naît dans la pauvreté. Ses premiers adorateurs seront les bergers et plus tard des mages venus d'Orient.

  • Demandons à la Vierge Immaculée de nous aider à découvrir et à vivre à fond ce grand mystère Divin en silence. Le Ciel et la terre adorent, les Anges en parlent. Chacun s'étonne et cherche. Marie offre, donne et reçoit en silence. B 6.
  • C'est à l'ombre de la crèche que s'épanouit toute joie. Marie était là, très épanouie. Mettons donc notre cœur dans le Cœur de cet Enfant Dieu, afin qu'Il mette l'empreinte de sa propre humilité et le sceau de son immolation en profondeur, dans notre cœur, et il changera notre croix de chaque aujourd'hui en joug doux, et le fardeau sera léger. B 8 b.

La Présentation de Jésus au Temple

Lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon qu'il est écrit dans la Loi du Seigneur : Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur. Luc 2, 22-23.

 

La Loi juive indique que tout premier-né masculin doit être présenté au Temple de Jérusalem, Joseph et Marie se conforment à cet usage. Là, Syméon et Anne reconnaissent en cet enfant le Messie attendu par Israël.

  •  Siméon est celui qui a reconnu Jésus, malgré les apprences contraires, et il s'écrie : « Mes yeux ont vu votre salut pour toute l'humanité ». Il exprime envers Dieu une louange toute reconnaissante, le « Nunc Dimittis » que nous chantons à Complies. Il exprime la joie des âmes qui voient arriver un Messie qui sera une lumière pour toute la terre. B 9 b.
  • Marie nous aidera à entrer pleinement dans le plan de notre salut Eternel ; Elle nous aidera aussi à dire « Oui » à Dieu comme Elle, tout au long de notre aujourd'hui dans la foi, dans l'amour et l'humilité, communiant au Mystère de son Fils. B 7 c.
  • Nous devons vivre dans la pensée et le désir de la plus haute sainteté non pas en nous servant de l'Evangile mais en servant l'Evangile et en particulier celui de la Présentation de Jésus au Temple. C'est afin de voir comment nous devons nous présenter à Dieu en cette humble cérémonie où l'on célèbre les retrouvailles de Marie, ainsi que l'offrande de Jésus. B7 b 44.

Le Recouvrement de Jésus au Temple

« Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne savez-vous pas qu'il me faut être chez mon Père ? » Luc 2, 49.

 

Chaque année Jésus, Marie et Joseph font le pèlerinage à Jérusalem. L'année de ses douze ans, Jésus reste à Jérusalem où il questionne les docteurs de la Loi qui admirent son intelligence. Ses parents s'inquiètent et le retrouvent après trois jours. Jésus affirme que sa place est ici, dans la maison de son Père ; pourtant il repart avec eux à Nazareth.

  • C'est dans cet événement que Jésus devait manifester publiquement l'aspect de son sacerdoce, afin qu'à son imitation, les prêtres deviennent à sa suite sel de la terre. Pour la première fois, Jésus enseignait avec autorité : il éclairait ceux qui détenait la clef de la science, et alors ceux-ci descendaient du rang de docteur, au rang de disciple. B 7 f.
  • Aimons le silence comme Marie et ainsi nous entrerons dans une intimité plus profonde avec le Seigneur. B 7 c.
  • L'abandon nous fait pratiquer l'enfance spirituelle entre les mains de Dieu. Il ne supprime pas la souffrance, il aide à la supporter et la change en amour pour Dieu. B 7 b.

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